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PrÉSentation

  • : La Taverne des Trois Petits Trolls
  • : Ressources documentaires pour amateurs de littérature Fantasy et écrivains en devenir...
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Bien le bonjour !

Pourquoi ce blog me direz-vous ? Et bien il fait suite à toute une série de recherches que j'ai entreprise dans le cadre de la rédaction d'un manuscrit. Oui oui un manuscrit que je suis en train d'écrire... manuscrit ayant pour objet la littérature Fantasy (comme vous devez vous en douter)... J'ai commencé à l'écrire il y a bien longtemps déjà... et je ne doute pas que j'achèverai ce travail dans bien longtemps également... caressant secrétement le doux rêve de me faire, un jour, publier.

Vous trouverez ici des documents et des informations glânés ça et là au gré de mes errances sur le net. En espérant que vous puissiez y apprendre des choses intéressantes...

N'hésitez pas à signaler votre passage par un petit commentaire, et si vous êtes vous aussi des auteurs en devenir alors je serai enchanté d'échanger avec vous !

Je vous souhaite à présent une agréable visite... !

Eussé

31 mai 2007 4 31 /05 /mai /2007 08:31

Origine de la magie

 
La magie viendrait, à sa source la plus plausible, du chamanisme antérieur au Christianisme. Le chamane possèderait des pouvoirs qui lui permettraient de relier les êtres humains aux esprits. Il était ainsi considéré à la fois comme un guérisseur, un magicien ou un sorcier. Le chamanisme (et ses systèmes de pratiques magiques) est répandu dans toutes les régions du monde. Un exemple bien connu de chamanisme est la religion des Indiens d'Amérique, mais on retrouve le chamanisme aussi comme religion en Orient, en Corée par exemple. Le chamanisme est la spiritualité la plus ancienne connue.
 
 
Magie et saltimbanques
 
Le premier témoignage écrit à propos d’un magicien se trouve dans le texte de l’Egypte ancienne datant d’environ 2700 avant J-C, (papyrus de Westcar conservé au musée d’art égyptien de Berlin-Charlottenburg). Dedi de Dedsnefru (ou Meïdoum) était magicien de la Cour du Pharaon Kheops. Il décapitait une oie, un canard et leur rendait leurs têtes. La bible elle-même est remplie de faits que l’on pourrait pour le moins qualifier de magiques. Au Moyen Age, il semble que la plupart des gens croyaient en la magie - toujours étroitement liée à la religion. On lui attribue alors un pouvoir guérisseur.
 
Les premiers Européens à gagner leur vie en présentant des tours de magie furent les jongleurs du Moyen Age, artistes ambulants, avaleurs de sabre, cracheurs de feu, chanteurs et danseurs. Ils exécutaient le fameux tour de balles et de gobelets. Cependant, en ces temps obscures, il ne faut pas grand-chose pour soupçonner un magicien de sorcellerie et par là même le condamner à mort.
 
La distinction entre tours d’adresse et sorcellerie ne se fait qu’à partir de 1584, quand un anglais (Reginald Scot) publie un livre intitulé « The Discovery of Witchraft ». Il y dévoile de nombreuses passes dans le but de convaincre le roi d’Ecosse (Jacques 1er) qu’il était injuste de condamner des artistes.
 
 
Magie au pluriel
 
De nos jours, on distingue traditionnellement deux sortes de pratiques, de par leurs buts : la magie blanche et la magie noire. La première concerne une utilisation de la Magie à des fins altruistes, ou préventives lorsqu’elle est pratiquée pour soi. La seconde désigne une magie motivée par des fins de vengeance, et visant à l’échec d’une victime dans un domaine particulier de sa vie. Les adeptes de la magie noire passent pour être néfastes à la société, dont ils s’évertuent à perturber l’équilibre, tandis que les adeptes de la magie blanche sont censés rectifier ces troubles, ou les empêcher.
 
C’est ainsi que, depuis les sociétés qui accordent un certain crédit aux pratiques magiques jusque dans l’imaginaire populaire, les magiciens peuvent être du côté du Mal (si l’utilisation qu’ils font de la Magie est égoïste, et/ou cause, chez autrui, de souffrance, ou de situations enclines à causer de la souffrance) ou du Bien (s’ils utilisent la magie à des fins altruistes, ou du moins qui ne causent pas de tort à autrui).
 
A côté de ces magies noires ou blanches on distingue également d’autres couleurs comme la magie rouge, rose, verte... Pour ma part je trouve toutes ces distinctions superflues car il n’existe finalement qu’une seule magie, ce n’est que la manière de s’en servir et sa destination qui varient.
 
 
Magie et Fantasy
 
La magie est partie intégrante de la Fantasy. Ainsi on conçoit difficilement un récit de Fantasy sans un soupçon de magie. Mais plus difficile encore est l'explication, sur des bases crédibles, des principes fondamentaux de cette magie au lecteur qui ne demande qu'à se fondre dans cet univers...
 
Dans les romans de Fantasy, la magie est une réalité partagée par un plus ou moins grand nombre de personnages, et les « forces surnaturelles » incompréhensibles pour notre monde se changent en caractéristiques presque « normales » pour l'univers créé, ou tout au moins possibles.
 
La magie est alors liée à des lieux, des personnages ou des objets (anneaux, armes quelconques...) plus ou moins nombreux suivant les univers, ainsi que plus ou moins bien connus et acceptés par les personnages environnants ne possédant pas de tels dons.
 
 
La magie dans son manuscrit
 
On arrive ici à la partie qui je trouve la plus intéressante. Il s’agit de savoir, dans l’histoire que l’on écrit, comment va être introduite la magie. On va ainsi se poser un certain nombre de questions : d’où vient la magie ? Qui la détient ? D’où viennent ceux qui la détiennent ? Comment l’utilise-t-on ? Sera-t-elle banale ? Acceptée ? Redoutée ? Illégale ? Bref… autant de questions auxquelles il faudra apporter des réponses… ou pas.
 
Quoi qu’il en soit, ceux qui utilisent ou développent la magie affectent grandement l’intrigue et les personnages mêmes d’un récit. La plupart des histoires de Fantasy limitent la magie disponible pour les personnages à cause d’une raison très importante : le conflit. Si tout le monde possède une magie illimitée, alors où se trouvent les possibilités de conflit ? Si un Magicien peut réduire en poussière tous ses ennemis au premier signe d’ennuis, il devient alors impossible d’accroître la tension. Le Magicien (bon ou mauvais) doit pouvoir perdre sans quoi il n’y a plus de suspense.
 
Il faut également garder une certaine cohérence des pouvoirs magiques. Si, par exemple, la sorcière Duchemole se souvient soudainement à la page 400 du manuscrit qu’elle peut réduire à néant ses ennemis par une pensée alors le récit perd toute sa crédibilité. Si on veut effectivement faire évoluer les pouvoirs magiques alors il faudra que l’histoire appuie ce changement en donnant l’impression au lecteur que les pouvoirs et aptitudes du personnage se sont développés. À aucun moment, les facultés du personnage ne doivent miraculeusement changer pour résoudre le conflit final.
 
L’origine de la magie dans son récit peut avoir une importance importante. Elle peut provenir d’un pouvoir universel (la Force), d’un don divin (les mythes à travers le monde utilisent souvent cela), des fondements de la nature (les Elfes de Tolkien), ou d’un dérivé de la force vitale (la trilogie Secret Texts de Holly Lisle en est un excellent exemple).
 
La quantité de détails que l’on utilisera pour montrer au lecteur comment la magie fonctionne dans votre monde dépendra de son style d’écriture. Ainsi Tolkien fait progresser la trilogie du Seigneur des Anneaux à un rythme plus lent que certains romans de Fantasy, en ne passant pas beaucoup de temps à expliquer comment ses sorciers utilisent leurs pouvoirs. Il y a parfois des mots prononcés (par exemple, Gandalf sur le pont faisant face au balrog) mais souvent la magie est aussi simple qu’un mouvement de bâton. Je serais pour ma part plutôt adepte à cette façon d’écrire, en ne s'embourbant pas dans des détails trop techniques et en privilégiant l’action.
 
La quantité de pouvoir qu’un Magicien possède dépendra également de l’intrigue du récit et du rôle de notre Magicien dans celle-ci (si tant est que le personnage qui détient le pouvoir magique est un Magicien !). Beaucoup d’histoires favorisent la puberté en tant que moment d’éveil magique ou comme période de développement extrême des talents.
 
En fin de compte, quelle que soit la manière dont les personnages utilisent leur magie ou la façon dont elle interagit avec les autres créatures et forces, il est nécessaire qu’elle suive un ensemble de règles. La cohérence est inestimable dans l’univers magique. Sans cela, la magie devient l’élixir miraculeux qui pourfend les intrigues blessées et délivre des mondes pauvrement développés.
 
 
PS : Ce petit texte est un patchwork des articles (fort intéressants) cités ci-dessous et que je me suis permis de mettre en forme. Aussi je ne peux que vous conseiller d’aller consulter ces sites pour des informations plus détaillées.
 
 
Sources :
 
 
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commentaires

Z
Ma magie préférée c'est celle d'Eddings , c'est simple et c'est visuel !
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J
It's magic ! :o))
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K
J'adore quand tu expliques les choses comme ça. Tout devient clair, limpide, pratique. Ca m'aide beaucoup à garder une ligne de conduite dans mes propres écrits. On devrait te déclarer d'intérêt publique! ^^
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E
Je n'ai rien inventé... j'ai simplement fais du copier coller amélioré ! :o)