J’ai eu l’agréable surprise de découvrir que je m’étais fait, je cite, « tagué » par sieur Martlet. Que signifie « être tagué » ? Il s’agit a priori d’une coutume ancestrale. Déjà en 1950, l’ethnographe Claude Lévi-Strauss, dans son livre « Mon Blog, ma vie », décrivait cette coutume comme une sorte « de rite primitif » à travers lequel le blogeur affirmait, souvent inconsciemment, son appartenance à une Communauté.
Le Tag est généralement très bien codifié. Celui qui me concerne contient ainsi cinq règles, que d’aucuns n’oseraient transgresser sous peine d’être sévèrement châtiés par la Communauté (on rapporte ainsi des actes de vandalismes de blogs, de commentaires déplacés, voir même de visiteurs détournés). Les cinq règles en questions sont :
- Écrire le lien de la personne qui nous a tagué.
- Préciser le règlement sur son blog.
- Mentionner six choses sans importance sur soi.
- Taguer six autres personnes en mettant leur lien.
- Prévenir ces personnes sur leur blog respectif.
Ainsi, comme on peut le lire, le présent Tag oblige à mentionner six choses sans importance sur moi. Il s’agit à d’un exercice fort intéressant, et on ne peut naturellement s’empêcher de se demander dans quel cerveau malade et tordu a bien pu germer cette idée saugrenue ? Malheureusement nous ne le saurons jamais, du moins moi, car je n’ai vraiment pas le courage de remonter la chaînes de Tags.
Bien comment rendre ce Tag intéressant, car c’est bien là le challenge... rendre des choses sans importance intéressantes. En effet, quel est l’intérêt de savoir que j’adore les fraises, que ma passion c’est de collectionner les pots de yaourt, que je suis le fils caché de Georges Bush et Roselyne Bachelot, que je danse la tektonik tous les matins sous ma douche, et qu’enfin je nourri mon chat grâce aux nouveaux suppositoires énergétiques de chez Kwiskas ?? Aussi j’ai décidé de vous parler de mon manuscrit... et oui. Voici donc six choses sans importances (je pourrais même les qualifier de totalement inintéressantes) sur mon manuscrit :
1 - L’adorable, la gentille, la talentueuse, la géniale, l’incroyable Naora Chan (hum... j’en ai peut-être fait un peu beaucoup là...) est en train de réaliser le dessin de la couverture du manuscrit à partir des éléments que je lui ai donné ! Bon... là pour le coup ça ne vous intéresse p’être pas mais moi je n’ai qu’une hâte c’est de découvrir son oeuvre !!
2 - J’ai écrit à ce jour : 505 998 caractères, espaces non compris (ça c’est un comptage que je trouve vraiment sans importance !!).
3 - J’écris généralement le soir, avec mon ordi portable (un Dell pour les curieux). J’ai un moment lorgné sur le MacBook Air, si joli et si léger... cependant son prix de base m’a vite ramené à la raison.
4 - Lorsque je suis arrivé au chapitre 15 de mon manuscrit j’ai tout laissé en plan car, en fin de compte, le début ne me plaisait plus du tout, et puis mon écriture avait changé. J’avais également beaucoup lu et découvert d’autres auteurs et d’autres histoires. Je ne voulais pas d’une histoire qui aurait senti le réchauffé. Aussi j’ai pris une année pour refondre l’intrigue de l’histoire, repenser le schéma narratif et réécrire les cinq premiers chapitres qui ont été profondément modifiés. Un travail fastidieux.
5 - Le titre du manuscrit m’a posé beaucoup de problèmes. Je voulais un titre original, un titre mystérieux et qui donne envie de lire le manuscrit. Cependant je voulais absolument éviter les titres clichés à la « heroic fantasy »... du style « La revanche de bidule truc », « L’épée du pouvoir », « La pierre magique », « Le retour des Dragons », « Les chevaliers de ceci ou de cela »... ou que sais-je encore ! Non ça c’est négatif... Je voulais un titre qui invite à la lecture, qui interpelle le lecteur.
6 - Enfin, pour terminer, je suis frustré du peu de temps que je peux consacrer à l’écriture ! J’essaie d’écrire un peu chaque jour mais c’est parfois difficile. Cependant ça prendre le temps que ça prendre mais j’irai jusqu’au bout !
Nous voici donc arrivés au terme de ce Tag et il est alors de coutume de refiler le bébé à d’autres personnes... ici il faut désigner six personnes. Six personnes... rien que ça... pour quelqu’un qui, comme moi, vit au fonds d’un trou et qui n’a aucun ami ce n’est pas un exercice très facile, vous en conviendrez !... Je vais donc désigner (roulement de tambours) deux personnes seulement. Deux, mais non des moindres car, a elles deux, elles en valent bien une demie douzaine : Kejik et MiniKlochette .