On pensait que l’homme moderne était devenu enfin intelligent. Que la technologie et le progrès nous avait enfin permis d’atteindre la sagesse et la félicité. On pensait que la guerre d’aujourd’hui était propre, faite de bombes guidées au laser, de drones sans pilotes, de morts sans atrocité. On pensait que l’horreur n’était que noire est blanche, figée sur les photos de la seconde guerre mondiale, oubliée ou cachée derrière les murs des camps. C’était une illusion des plus naïves. Les propos de certains, qui soutenaient que les exactions des nazis n’étaient qu’un conte, auraient dû nous alerter. Si le diable se cache dans les détails, il se cache aussi chez certains hommes qui instrumentalisent les dieux et les religions pour leur propre compte. L’horreur nous apparaît ainsi en couleur, en continue, en direct. Satan recrute sur internet des armées d’imbéciles crédules, les transformant en monstres capables d’égorger des êtres humains, de violer des femmes et des enfants, d’exterminer des peuples, tout cela sous couvert qu’ils agiraient au nom de dieu. Et comme aux temps jadis, voilà que revient la guerre sans limites, sans règles, sans humanité, une guerre totale qui ne laisse de place qu’à la mort ou à l’asservissement. Les armées du Mordor pourraient fouler la terre d’Irak et de Syrie, elles ne dénoteraient pas. Elles pourraient s’infiltrer et prospérer dans les incivilités et les violences quotidiennes que nous vivons dans nos sociétés. Les paroles de Saroumane et de langue de Serpent pourraient ainsi endoctriner des légions de soldats. Nous vivons malheureusement dans le monde que nous avons créé, qui ressemble de plus en plus à celui de la terre du milieu. Un monde où l’espoir touche le désespoir, ou l’humanité touche l’inhumanité. Mais peut-être après tout que de ce chaos sortira la lumière ? Peut-être y aura-t-il un gentil Hobbit pour détruire Sauron et son royaume et poser les bases d’un monde meilleur ? L’homme n’est-il pas capable du pire et du meilleur ou bien… l’homme ne serait-il capable que du pire, et le Hobbit du meilleur ?

Voici deux liens intéressants pour les amateurs :

Un forum sur les Nains

romarik.forumactif.com/forum

et un blog sur l'urban fantasy

scribe-fantasy.com

Vous aimez la fantasy ? Vous aimez les créatures bizarres ? Vous aimez les batailles ? Vous aimez les territoires inconnus ? Vous aimez les héros avec une tête de légo ? Alors vous allez aimer le Monde de Titus ! Je vous invite à découvrir ce personnage sympathique issu du coup de crayon original de Môsieur Koulou. Le tome 2 est paru en avril de cette année !

Voici le lien vers une exposition des plus intéressantes sur les Dragons qui fut, en son temps, présentée au muséum d'histoire naturelle :

Dragons, entre science et fiction

A l’heure où ils se font aujourd’hui congeler (celui qui a inventé le congélateur n’avait sans doute pas du imaginer un truc pareil), les bébés étaient autrefois échangés par des Fées (certaines légendes mentionnent également des Elfes). On parlait alors de changelins (aujourd’hui on parle de « changeling », étant donné que c’est un mot anglais ça fait nécessairement plus à la mode…). Ainsi les gentils représentants du Petit Peuple (que ce soient des Fées ou des Elfes) se réveillaient de temps en temps en se disant « Tiens ! Et si on allait voler un bébé chez les Hommes pour l’échanger par un autre !! En voilà une bonne idée bien tordue !! ». Et voilà comment ils partaient en vadrouille pour se trouver un petit bébé bien dodu à kidnapper ! Dans le pire des cas ils choppaient le bébé sans rien dire et les pauvres parents n’avaient plus que leurs yeux pour pleurer. Dans le meilleur des cas ils faisaient un échange et laissaient un bébé de deuxième main, le fameux changelin. Et quand je parle de deuxième main c’est pour ne pas dire que c’était carrément l’arnaque totale. On trouvait ainsi pêle-mêle : des bébés maléfiques, des bébés à l’appétit d’ogre qui vidaient les réserves et provoquaient des famines, des bébés difformes, des bébés avec des handicaps…

Tout ceci prêterait à rire si derrière cette légende ne se cachait en réalité une cruelle réalité car, il ne faut pas l’oublier, derrière chaque mythe et légende se cache un fonds de vérité. La légende du changeling, semble-t-il originaire des pays anglo-saxon, a avantageusement voyagé dans toute l’Europe. On trouva bientôt, au fil du temps, des changelins dans tous les pays, qu’il y ait des Fées dans leur folklore ou qu’il n’y en ait pas. Curieux ? Etonnant ? Non, simplement et tristement cynique. En vérité le changeling légitimait l’infanticide. Lorsqu’un bébé était handicapé, ou difforme, on disait de lui qu’il était un changelin. Le père du protestantisme, Martin LUTHER (1483-1546), alla jusqu’à dire que les changelins étaient des enfants du diable dont il fallait se débarrasser. Pour cela les solutions ne manquaient pas : les battre à mort, les mettre dans de l’eau bouillante, les faire bruler vifs… Bref, les pires atrocités pour tuer ces pauvres enfants.

Aujourd’hui encore, bien qu’on ne parle plus de Fées, la légende (ou la peur) des changelins demeure et perdure dans une version modernisée : la peur des mères de voir leur enfant échangé accidentellement à la maternité…. Au fonds, les changelins se fondent sur une peur commune des parents d’aujourd’hui comme ceux d’autrefois. La peur de ne pas reconnaître leur enfant pour les premiers, ou de les découvrir « anormaux » pour les seconds.